Nouvel eldorado du Moyen Orient du troisième millénaire pour les uns, mirage économique, ville artificielle et épicentre des travers du système consumériste capitaliste pour les autres : Dubaï est une ville qui fait parler d’elle notamment en raison de son développement exceptionnel sur le plan international. Ce développement qui a fait abstraction dans un premier temps des préoccupations écologiques tend à rectifier la donne depuis quelques années au point de vouloir devenir un modèle mondial d’innovations en matière environnementale. Mais Dubaï peut elle devenir un disciple de l’écologie ? Une métropolisation incontournable en devenir … Ancien port de pécheurs, Dubaï a bénéficié d’un développement fulgurant ces vingt dernières années sur tous les plans mais elle a fait preuve de pragmatisme et de bon sens à l’aube du XXIe siècle. La région bénéficie de ressources considérables en hydrocarbures qui représentent 25% du PIB du pays en 2012. L’émirat de Dubaï, pour éviter que cette prospérité ne soit qu’un phénomène éphémère, a décidé de multiplier les investissements - notamment immobiliers - et s’est engagé pleinement dans la mondialisation en se spécialisant dans le commerce et le tourisme intimement liés qui ont pour but de favoriser l’afflux de touristes et de travailleurs expatriés. Elle est aujourd'hui considérée comme la capitale démographique et économique du pays et comme une métropole incontournable du Moyen Orient. Ayant accueilli 11,6 millions de touristes en 2014, elle s’est fixée comme objectif d’en recevoir 20 millions d’ici 2020. Le gouvernement s’efforce d’attirer capitaux et entreprises tout en maintenant une politique de grands travaux afin de soutenir le développement rapide de la ville. Preuve de son dynamisme impressionnant, son aéroport est devenu le plus grand hub en nombre de passagers internationaux, devant l’aéroport de Londres, avec 70,5 millions de passagers en transit en 2014. Dubaï est une ville qui se veut futuriste. En adéquation avec cette ambition de métropole mondiale, la ville accueillera l’Exposition Universelle de 2020 avec comme thème « Connecter les esprits, Construire le futur ». En effet, Dubaï se veut à l’image de la ville du futur et pourrait bien être considérée comme telle à bien des aspects. Dubaï jouit en effet d’une société cosmopolite dont la population est composée essentiellement d’étrangers qui profitent de la prospérité économique de la région. C’est une ville qui bénéficie d’une situation géographique idéale. Elle se situe sur les rives du Golfe Persique entre la Mer Méditerranée et l’Océan Indien : Carrefour au coeur d’une région en pleine croissance qui profitera sans nul doute de la réouverture de l’Iran. Elle jouit d’un climat ensoleillé où il fait bon vivre avec des infrastructures modernes. D’ailleurs, c’est par ses projets tous plus grandioses les uns que les autres que Dubaï fascine et attire l’attention. Elle est aujourd'hui considérée comme un grand musée d’architecture contemporaine à ciel ouvert avec les 278 gratte-ciels qui composent la ville en 2015 et qui ne cessent d’augmenter. Parmi ces ouvrages : la Burj Khalifa - la tour la plus haute du monde - culmine à 828 mètres, le Burj Al Arab, considéré comme l’hôtel le plus luxueux du monde mais encore le projet pharaonique de Palm Jumeirah visible depuis l’espace. Ce feu d’artifice visuel est une stratégie bien rodée de l’émirat. Comme l’illustre l’anthropologue urbain Mike Davis dans son livre Le stade Dubaï du capitalisme publié en 2007 où celui-ci démontre que pour devenir ce que Dubaï est devenu, la ville et ses dirigeants ont compris que « l’émirat devait constamment aspirer à l’excès visuel et urbain” au point que certains parlent de ces différents projets comme de la folie des grandeurs. Dernier en date : celui de la construction d’une montagne dans le but de provoquer une accroissement des précipitations. Cette volonté à outrance de construire des projets surdimensionnés qui veulent véritablement dompter et faire abstraction des forces de la nature ne fait pas apparaitre Dubaï comme ville artificielle peu respectueuse de l’environnement et en discordance avec les enjeux du réchauffement climatique. ![]() Une métropole à l’avenir incertain : une transition écologique crédible ? Dubaï est le théâtre de projets tous plus grandioses les uns que les autres, elle concentre à elle seule le quart des grues que l’on trouve sur Terre, preuve de son dynamisme malgré la crise qui l’a durement frappé en 2008-2009. Mais il est à se demander si ces projets, certes alléchant sur le papier, sont durables ou si ce paradis pourrait tout simplement s’effondrer au moindre déclin. L’exemple flagrant étant celui du projet The World au coup exorbitant de plusieurs dizaines de milliards de dollars et qui a souffert de cet essoufflement au point que les travaux ont ralenti, stoppé et trouvent aujourd'hui difficilement vendeur. Dubaï se veut être LE paradis sur terre, une ville modèle et repousser les limites du possible à son paroxysme mais un certain nombre de personnalités et d’ONG s’élèvent contre l’artificialité de la ville, celle-ci faisant abstraction des différentes - et nombreuses - contraintes naturelles de la région. En effet, nombres de ses projets ne prennent ni en compte l’environnement dans lequel ils sont (climat désertique, pauvre en eau, région sismique, tempêtes de sable) ni le respect de l’environnement et insidieusement la lutte contre le réchauffement climatique qui fut le point sur lequel les Etats se sont entendu au cours de la COP21 qui s’est tenue à Paris en décembre 2015 et dont les Emirats Arabes Unis sont signataires. Les exemples de ces excès et dérives sont nombreux : la construction de terrains de golf dans toute la ville pour satisfaire les besoins de leur clientèle d’affaires fortunée, terrain consommant des quantités astronomiques d’eau et qui demandent un entretien constant au vu des températures qui peuvent monter jusque 50°C. Autre ouvrage insolite : celui de la construction en 2005 d’une station de ski en plein centre de Dubaï, également énergivore puisqu’il faut 700 000 kilowatts-heure d’énergie pour abaisser la température du désert à la piste de ski. Comme le dénonce le défenseur de l’environnement Yann Arthus Bertrand dans son documentaire audiovisuel Home (2009), il est inquiétant de voir que les multiples gratte-ciels de Dubaï ne sont dotés nullement de panneaux solaires alors que la ville bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel, et ce toute l’année. Ainsi, pour alimenter en eau et en énergie la ville qui grossit de façon exponentielle, Dubaï continue d’être très dépendante des énergies fossiles, ce qui peut apparaître paradoxal quand on sait qu’elle ne disposera plus de pétrole dans 20 ans. Outre cette erreur de politique énergétique décisive, Dubaï consomme, et elle consomme beaucoup. Son bilan carbone dépasse largement celui de la majorité des pays occidentaux : chaque habitant des É.A.U. consomme en moyenne 17 000 kWh/an d'électricité et 219 000 litres par an d'eau, soit plus qu'un Américain moyen (qui lui consomme déjà beaucoup trop) Le gaspillage en eau, en électricité est alarmant, d’autant plus que le recyclage est rare dans cette région, ce qui entraîne comme conséquence des pollutions multiples de l’eau, du sol et de l’air. Dubaï est donc rattrapée par les problématiques environnementales que rencontre la plupart des grandes métropoles :
Dubaï se trouve face à plusieurs défis qui conditionneront sa pérennité : Engager des politiques environnementales courageuses est primordial pour que son avenir soit assuré. Des initiatives sont prises et portent déjà leur fruit avec des tentatives de reconstitution d’un écosystème maritime au sein de ses différents ouvrages. Pour preuve, l’organisation écologique WWF a annoncé que cinquante espèces de poissons et douze de corail vivent maintenant à l'intérieur et autour des digues de Palm Jumeirah, qui ont elles-mêmes attiré plusieurs populations d’espèces maritimes. Sur le plan énergétique, elle doit faire en sorte d’être moins dépendante des énergies fossiles et développer le secteur des énergies renouvelables en exploitant sa situation climatique et géographique. Dubaï mène, au même titre que les autres pays de la planète, sa transition écologique : l’émirat s’oriente vers des pistes alternatives à ces énergies vouées à disparaître. Le pays accueille le siège de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables et s'est doté d'un ministère de l'écologie préparant la transition vers l’après-pétrole. Elle est en train de construire une centrale nucléaire pour moins dépendre du pétrole et s’est fixée comme objectif d’assurer 15% de sa production électrique par du solaire photovoltaïque, synonyme d’efforts de la part de régions récalcitrantes à utiliser ces énergies sachant que les recettes du pétrole sont maintenant pour partie investies dans le solaire et l’éolien. Enfin, l’organisation de congrès et salons au Emirats témoignent de la crédibilité de l’engagement de ce pays dans un avenir durable et respectueux de l’environnement à l’instar du BIG 5 show qui se tiendra à Dubaï en novembre prochain réunissant les grands acteurs internationaux de la construction et qui abordera notamment les futures technologies de l'eau et de l'environnement, de l'air conditionné et de la réfrigération. Des efforts louables mais un modèle à repenser.
En dépit de ces améliorations nombreuses et prometteuses, Dubaï continue d’assurer la promotion d’un système consumériste exacerbé basé sur la nécessité d’une croissance forte et continue alors que les pays de la planète devront à l’avenir se contenter d’une croissance faible. Le Dubaï Mall - plus grand centre commercial du monde et ouvert en 2008 - ou encore la construction d’une seconde piste de ski dans les années à venir ne font que corroborer ce double jeu auquel s’affaire la ville, tiraillée en son désir de croissance rapide et rayonnement international et sa volonté d’innover en matière écologique. Ainsi, Dubaï devra nécessairement pallier à ce paradoxe qui l’empêche d’être un modèle à suivre à travers le monde dans ce domaine. Si les efforts entrepris en guise d’infrastructures « vertes » sont réels, ils restent dérisoires au vu de ses actions et de ses politiques actuelles. Il est compréhensible et naturel que Dubaï souhaite adopter un modèle capitaliste qui a effectivement fonctionné dans les pays industrialisé. Cependant, la ville doit prendre conscience des enjeux planétaires du XXIe siècle et adopter des habitudes conforme au respect de l’environnement pour assurer la pérennité d’une ville fascinante telle que Dubaï. Si cette transition écologique est menée rapidement et efficacement, alors l’avenir de l’émirat et de la ville n’en sera que meilleur. CLEMENT HAOUISEE
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Bruxelles sanctionne ses membres ibériques pour déficits excessifs...18 jours après le Brexit7/13/2016 Après la commission européenne le jeudi 7 juillet, le conseil ECOFIN vient de confirmer ce mardi 12 juillet que le Portugal et l’Espagne sont en situation de “dérapage budgétaire excessif”. La commission européenne dispose maintenant d’un délai légal de 20 jours pour définir le montant de leur amende, qui oscillera entre 0.05% et 0.2% de leur PIB. Depuis l’adoption du pacte de stabilité et de croissance au conseil européen d’Amsterdam en juin 1997, les Etats membres de l’Union Européenne doivent appliquer la fameuse règle budgétaire suivante : ne pas avoir un déficit supérieur à 3% du PIB et ne pas dépasser un stock de dette de 60% du PIB. Ces hypothèses vont de pair avec une cible d’inflation à 2%. Ces conditions devaient permettre aux Etats de l’Union Européenne d’être en situation d’équilibre budgétaire en 2004, pour préparer au mieux la future union monétaire européenne. Des effets positifs oui, mais une crédibilité à asseoir 20 ans et une grave crise économique plus tard, le déficit public de l’Union Européenne est de 1,9% du PIB européen, quand il était de 4,1% en 2011. Cette année là, 24 pays étaient concernés par cette procédure. Ils ne sont aujourd’hui plus que 4 mauvais élèves en plus des 2 pays de la péninsule ibérique : la Grèce, la Croatie, le Royaume Uni, et bien entendu… la France. Si aucun pays n’a jamais été sanctionné depuis la mise en place du pacte de stabilité et de croissance, cela pourrait rapidement changer. Wolfgang Schäuble et Jeroen Dijsselbloem respectivement ministres des Finances de l’Allemagne et des Pays-Bas, à l’instar du commissaire européen des finances Pierre Moscovici ont appelé leurs homologues européens à confirmer les sanctions pour asseoir la crédibilité du pacte. Car il s’agit bien là du nœud gordien du problème, ce pacte ne dispose que d’une crédibilité bancale, étant vu comme un outil bureaucratique d’ingérence budgétaire auprès des Etats. Ce n’est pas pour rien que ce pacte a été réformé et amendé à tout va depuis 2011, que ce soit par la mise en place d’un calendrier d’analyse des budgets nationaux accompagné de recommandations économiques, appelé le « semestre européen » ; ou par un arsenal législatif punitif composé du “Six-pack” et plus récemment du “Two-pack”. L’Union Européenne fait le maximum pour crédibiliser ses outils budgétaires, sans quoi aucun pays ne respectera les cibles de 3 et 60. La règle que les économistes appellent règle du “débordement” montre que les Etats évoluant au sein d’une même zone sont affectés de manière négative par les déficits de leurs voisins. Ne pas respecter une règle de déficit budgétaire commune mettrait donc en danger le pilier le plus important de l’Union Européenne : la coopération économique. Et maintenant la France? Dans ce contexte de redressement européen des finances publiques et de contrôle exacerbé de la part de l’Union Européenne, la réponse de la France a été de s’asseoir sur son plan d’économie de 50 milliards €, de recruter 14.000 fonctionnaires de plus pour 2017 et de multiplier les cadeaux électoraux onéreux. Nous ne pouvons que nous inquiéter du manque de sérieux budgétaire auquel nous sommes confrontés. La Cour des Comptes l’a répété au début du mois de juillet, la France ne parviendra pas à ses objectifs de réduction des déficits pour 2016 et 2017. Pire encore, les nouvelles dépenses engagées, le manque de réformes structurelles et une potentielle hausse des taux d’intérêt de la dette française pourraient faire exploser nos déficits et notre dette publique, ce qui nous exposerait à une sanction de la part de Bruxelles. Ne pas se cacher derrière Bruxelles pour justifier notre manque de courage réformiste Néanmoins, les réformes nécessaires pour le retour à notre équilibre budgétaire semblent loin d’être engagées, et des sanctions économiques pour notre laxisme budgétaire semblent inéluctables. La Commission Européenne statuera en novembre sur le cas de la France. Et quand les sanctions tomberont, car sanctions il y aura, il faudra assumer. Et ne pas se cacher derrière le discours europhobe qui fleurit en France depuis des années et qui s’est accentué depuis le Brexit. Même si le timing de la décision de la commission de sanctionner 2 pays affaiblis par la crise 18 jours après le référendum britannique sur la sortie de l’UE peut paraître (très) maladroit et inapproprié, la pire des fautes politiques serait aujourd’hui de rejeter nos fautes sur Bruxelles. Cette facilité politique est de plus en plus explorée par nos représentants, profitant de la méconnaissance des citoyens des institutions européennes pour y rejeter toutes nos fautes. Pointer du doigt l’ingérence de la commission pour cacher notre frivolité budgétaire serait à coup sûr une solution confortable, mais qui constituerait une faute politique grave. Cela viendrait à crédibiliser la litanie nationaliste chantée par les extrêmes europhobes qui dit que tout est de la faute de Bruxelles et que divorcer de l'Union Européenne est la seule solution viable. Oui l’Europe est imparfaite. Oui elle a besoin d’être réformée. Mais non elle n’est pas responsable de notre situation budgétaire. Non elle n’est pas coupable du manque de courage de nos dirigeants. Erwann Tison Mal aimée et mal connue, l’Europe réussit le tour de force d’être à la fois critiquée pour son pseudo ultralibéralisme et sa furie réglementaire. Distributrice de milliards d’euros en subventions et aides diverses, elle n’en est pas moins stigmatisée comme une force d’appauvrissement.
En plus d’être liée à un indéniable déficit démocratique, la crise du projet européen est une crise du rôle économique que l’Europe semble pouvoir jouer. Rendre à l’Europe son sens, c’est ainsi avant tout redonner à sa politique économique une efficacité perceptible et compréhensible par les citoyens des pays membres parce qu’intégrée au projet économique national. Tout le monde s’accorde pour reconnaître l’échec des politiques économiques européennes. Leur histoire est celle d’objectifs jamais atteints, de normes communes allègrement transgressées par les pays membres, et finalement d’édits comminatoires rendus inopérants à force d’avoir été vains. Constant affaiblissement Qu’il s’agisse d’harmonisation ou de respect d’indicateurs fondamentaux en matière de gestion publique, la politique économique européenne ne parvient désormais plus à imprimer une dynamique de progression à l’Union. Pire encore, elle ne peut même pas en prévenir le constant affaiblissement. Les recommandations de rigueur tombent de plus en plus dans l’indifférence générale. Vox clamavit in deserto. La rupture dont les politiques économiques européennes ont besoin est double : c’est le périmètre et la méthode qu’il convient en effet de changer. Qu’il s’agisse d’harmonisation ou de respect d’indicateurs fondamentaux en matière de gestion publique, la politique économique européenne ne parvient plus à imprimer une dynamique de progression à l’Union Le périmètre tout d’abord. L’affaiblissement du projet européen est lié à sa dilution dans une Union à vingt-huit où les points de divergences sont trop nombreux pour permettre des progrès significatifs. Il faut donc rebâtir la politique économique européenne en repartant de son noyau historique : nous suggérons la mise en place d’une coopération renforcée entre neuf Etats membres, comme la possibilité en est prévue par l’article 20 du traité sur l’Union européenne. Cette coopération permettrait une intégration différenciée de ces pays, gage de concurrence assainie (évitant l’inégalité des contraintes sociales et fiscales) et de développement de nouveaux marchés pour nos propres entreprises. Aborder les grands problèmes de nos PME et de nos entreprises de taille intermédiaire (ETI) au niveau européen, dans un contexte réglementaire harmonisé, serait en effet gage d’une efficacité renforcée des solutions. C’est par exemple une telle approche qui a permis à la Banque européenne d’investissement d’accorder 17 milliards d’euros d’aides en 2013 à 230 000 PME et ETI, apportant une solution précieuse au problème endémique de financement. Bouc émissaire Mais, même réduite à un noyau de pays volontaires, les politiques économiques ne pourront sortir de l’ornière où elles se trouvent qu’en étant accompagnées d’un changement de méthode : elles doivent partir des pays membres et non plus fondre sur eux comme la statut du Commandeur, ce qui est par construction inacceptable par les peuples. Cela implique que les pays changent radicalement de posture vis-à-vis de l’Europe. En France, spécialement, elle est absente du débat public ou édifiée en bouc émissaire de tout ce qui ne marche pas. La présidentielle de 2017 pourrait être l’occasion d’une vraie place donnée à la dimension européenne : les politiques économiques européennes doivent cesser d’être vécues et présentées comme des contraintes extérieures, mais doivent être assumées comme le prolongement indispensable du programme de redressement économique national. Sortant ainsi du piège qui consiste, soit à refuser des préconisations européennes vécues comme des oukases, soit à prêter le flanc à ceux qui dénoncent de la dépossession de notre souveraineté au profit de Bruxelles, les pays de ce nouveau noyau européen que nous appelons de nos vœux feraient d’une politique économique pensée et mise en œuvre au niveau européen un volet essentiel de leur projet politique. Olivier Babeau (Porte-parole de la Fondation Concorde) www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/04/il-faut-rebatir-la-politique-economique-europeenne_4963069_3232.html#2Qjhfm4428CgcjDv.99 |
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Janvier 2017
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