Bonjour Nawel, peux-tu te présenter en quelques mots?
Bonjour Redouane, J’ai grandi à Lorient en Bretagne jusqu’à mes 18 ans, avant de venir étudier à Paris où je termine aujourd’hui Sciences Po Paris. Explique nous ton projet en quelques lignes, qu'est-ce que l'ascenseur social? L’Ascenseur Social est une association visant à promouvoir la méritocratie en France, que ce soit à travers les études, l’entrepreneuriat, ou encore l’engagement. Concrètement, nous intervenons dans les lycées un peu partout en France pour motiver les jeunes en leur parlant de nos parcours dans l’optique de lutter contre le manque d’information et l’autocensure de ces jeunes. A quel moment tu as eu l'idée de créer cette association? Avec plusieurs amis venus étudier à Paris, nous nous sommes rendus compte que le point commun qui nous avait amené à sortir de notre zone de confort pour tenter des filières sélectives, ou une expérience entrepreneuriale, était une rencontre avec une personne plus âgée nous parlant de son parcours. Les dimensions « inspirationnelle »et humaine sont beaucoup trop mises de coté par les politiques d’orientations à destination des jeunes en France. Quelles sont les personnes que vous ciblez lors de vos interventions? Nous ciblons tous les jeunes français, particulièrement ceux qui ont un déficit d’information, comme dans les zones rurales ou sensibles. Est-ce que l'association est née d'un besoin que toi-même tu as ressenti lorsque tu étais étudiant? Clairement oui, si j’avais fait des rencontres inspirantes plus tôt, cela m’aurait sans doute évité de redoubler ma classe de première, et de faire trois lycées différents… Qu'est-ce que tu aurais à dire aujourd'hui à un jeune en échec scolaire qui ne voit pas l'intérêt de poursuivre ses études? « Bouge pas, on arrive ! » Comment faire pour rejoindre l'ascenseur social? Il suffit pour cela d’envoyer un message dans la rubrique contact de notre site internet : http://ascenseursocial.org/ Les prochaines étapes pour toi? Terminer mes études, continuer à développer l’association, intervenir dans un maximum de lycées et préparer l’examen du Barreau de Paris. Tout un programme ! Propos recueillis par Rédouane Ramdani
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Série, "les rois de la nuit Parisienne": Interview n°1, Jean-Pierre Marois, Les Bains Douches3/27/2017 Jean-Pierre Marois / 52 ans Fils du propriétaire de l’immeuble des Bains Douches dont il fut l’un des piliers à l’âge de 15 ans, ce producteur de cinéma qui a réalisé le film American Virgin aux Etats-Unis, produit Abel Ferrara, Alejandro Gonzales Iñárritu et Oliver Stone, a repris Les Bains en 2011. Il a convaincu les banques d’investir 14 millions d’euros et a transformé la boîte de nuit rouvert en mars 2015 (après quatre ans de travaux), avec une petite piscine, un hôtel de 39 chambres (de 490 à 2 900 euros la nuit), un restaurant. Soit un paquebot de 3 300 m2 avec sa centaine de salariés. Votre bilan de l’année ? Côté budget prévisionnel, nous avons atteint nos objectifs. Mais il est encore trop tôt pour communiquer des chiffres. on aura une visibilité d’ici avril 2016. Et votre stratégie de croissance ? Poursuivre la recherche de l’excellence : de l’hébergement haut de gamme à la restauration dans un esprit néo-brasserie chic, avec une carte supervisée par notre chef triplement étoilé, Philippe Labbé. Tout en explorant ce qui peut se faire de mieux dans notre club, doté d’un équipement son merveilleux, avec une programmation très inventive. Les 2 Many DJ’s, Breakbot ou Cassius s’y sont déjà produits. Comptez-vous diversifier vos activités ? Nous avons ouvert l’été dernier, en face, la boutique Les Bains, qui propose les créations d’artistes qui se sont inspirés en fil rouge de notre Bacchus aux sirènes, nouvel emblème des Bains imaginé par Alexander Kellas : des baskets et pochettes signées Pierre Hardy aux couteaux à steak de la maison Perceval, en passant par les peignoirs Descamps, que de prestigieuses collaborations. nous avons renoué avec l’histoire du lieu, en ouvrant à l’emplacement des Bains Guerbois, les plus célèbres thermes privés de Paris au XiXe siècle, un espace bien-être. La marque Guerbois renaîtra de ses cendres avec le lancement, pour les fêtes, d’une eau de Cologne concoctée par le nez Michel Almairac et une bougie parfumée signée Dorothée Piot qui a développé notre identité olfactive. Qui vous soutient financièrement ? Nous sommes soutenus par la Banque Publique d’Investissement, minoritaire au capital, et par un “pool”composé de la Banque Populaire, de la BNP et de la BPI. Vos prochains projets ? Nous avons été approchés par le monde entier pour développer Les Bains à l’étranger. Je ne m’interdis pas de sortir de l’Hexagone mais ce n’est pas d’actualité. nous nous focalisons sur la finalisation de la mise en orbite des Bains. Votre projet le plus osé ? La réouverture de ce lieu mythique. Quand on a annoncé aux banques qu’on voulait ouvrir un hôtel cinq étoiles du côté d’arts-et-Métiers, personne n’y croyait. on s’est pris un nombre considérable de râteaux. Pour y ouvrir une boîte de nuit, on a dû avancer masqués. aujourd’hui, elle est ouverte quatre soirs par semaine, deux concerts y sont organisés, avec des DJs du monde entier. nous sommes les seuls à avoir ouvert à Paris ce genre d’endroit à la fois luxueux, underground et culturel qui tourne 24 heures sur 24, du café au dîner, jusque tard dans la nuit avec son club et son bar à cocktails. L’événement le plus fou ? La soirée “arts Les Bains” du 22 octobre 2015 : un dîner donné en l’honneur des artistes présentés aux Bains. rappelons qu’en 2013, Les Bains s’étaient reconvertis en une résidence d’artistes éphémère, 60 s’en étaient réappropriés les lieux. Les Grandes heures des Bains Douches Hier McGrégor a encore dépensé 27 000$ chez Dolce&Gabbana à Los Angeles, après quoi il est allé faire ce qu'il fait habituellement après son shopping: prendre un café. Pas pour se détendre mais pour laisser le temps aux vendeurs d'emballer ce qu'il vient d'acheter. "Je fais souvent ça maintenant" me dit-il tout sourire. Son entourage et lui ont maintenant compris que dépenser de telles sommes d'argent requiert de la patience. Alors que nous discutons à la terrasse du café sur rodeo drive il reçoit un appel: McGregor a acheté tellement de choses que les vendeurs ne cessent de trouver de nouveaux articles (une pochette de costume, des chaussures…) et demandent à Mac Gregor s'ils peuvent utiliser sa carte bleue pour les régler. La chose est particulièrement ridicule quand on voit combien Mac Gregor vient de dépenser régulièrement! Si j'avais un conseil à donner à ce vendeur ce serait de ne surtout pas faire ça. Je vois le visage du champion se crisper, alors qu'il pourrait comme n'importe quelle superstar appeler le manager du magasin afin de demander des explications, il préfère rester simple mais direct "Espèce d'enfoiré, tu te fous de ma gueule, je viens de dépenser 25 000$ dans ton putain de magasin et tu me dis que j'ai oublié de régler une pochette? Tu pourrais au moins en faire un cadeau!". Connor a beau être riche il doit toujours combattre pour gagner sa vie. Plus que ses combats doit supporter le poids de l'UFC sur ses épaules, depuis que Ronda Rousey a été mise KO, c'est en effet devenu le porte-drapeau de la ligue. Et alors que celle-ci a été cédée il y a quelques mois pour 4,2 milliards de dollars, il estime qu'une part du gâteau devrait lui revenir de droit. Il a en effet crée chez les spectateurs une véritable ferveur pour ce sport violent et sauvage. S'il veut des parts c'est aussi parce que le fighter a l'ambition de se reconvertir en homme d'affaire sur le long terme. Un de ces jours il aspire à aller se reposer à Aspen, à aller discuter à Davos avec les plus grands mais pour l'instant sa vie "civile" consiste à s'entrainer, boire des téquilas et porter d'élégants col roulés Gucci, couleur moutarde de préférence. Il n'est jamais seul et se repose rarement. Il se promène systématiquement avec sa petite bande composée de son agent, son assistant, deux gardes du corps, un cameraman, son pote tatoué Charlie et un nombre incalculable de jeunes Irlandais fous dont on ne connait pas bien la fonction. Si on se rapproche assez du groupe on pourra l'apercevoir au milieu ricochant entre les membres de son entourage comme une molécule agitée. Il marche le regard droit, le menton en avant se dandinant comme un gangster. Il me montre les photos de ses dernières tenues favorites sur son téléphone. Pendant un moment son truc c'était les costumes sur mesure, maintenant il préfère être plus casual, pulls en cashmere, chaussures de créateurs, pantalons toujours sur mesure. Il me parle de l'Irlande, du fait que beaucoup de jeunes s'inspirent de son style, ils se laissent pousser la barbe et mettent des gilets de costumes en attendant de pouvoir se battre dans la rue. "Ils veulent tous être comme moi d'une certaine manière, c'est une phrase de Drake ahahah, et putain c'est vrai!" Je lui demande ce que ça lui inspire "Je ne peux pas leur en vouloir, si je n'étais pas moi je voudrais me ressembler aussi" Il me dit qu'il a travaillé comme un fou toute la semaine "c'est pour ça que je me suis fait 2 millions cette semaine, je suis allé faire de la promo dans plusieurs pays, je mérite bien un peu de repos". C'est la raison pour laquelle il a loué une villa gigantesque à Malibu au bord de la mer, c'est là que nous nous dirigeons. "Peut-être que je vais tomber sur le gros cul de Khloe Kardashian, elle aime bien trainer à Malibu. J'en ai rien à foutre de cette famille, je veux juste les voir en chair et en os". Vous parlez des Kardashian? "ouai je veux voir ce à quoi ressemble leurs gros cul!" C’est-à-dire … Juste les admirer comme ça? "Qui a parlé d'admirer quoi que ce soit? Jamais! Ne mais jamais les petits culs (ou les gros) sur un piédestal mon ami! Je veux juste voir leur cul c'est tout" Je le sentais un peu fatigué après la séance photo de tout à l'heure mais le voilà revenu d'attaque. Ses yeux transpirent quelque chose, il est sorti jusque trop tard hier soir. Être vu en public l'amuse jusqu'à ce que les gens ne s'approchent trop. "Les gens pensent que je suis une célébrité, je ne suis pas une célébrité. J'explose la gueule de mec contre un peu d'argent et je me casse". La Rolls tourne à droite et se dirige vers l'Ouest. Il se retourne soudain vers moi "tu sais quoi? J'aime cette discussion" Il se sent à l'aise, moi aussi du coup "mais je viens de réaliser quelque chose, il faut que je puisse modifier l'article avant que vous ne le publiez, tu comprends ce que je veux dire" Ce n'est pas le genre de chose que nous faisons, je commence alors à tousser comme pour mieux préparer ce que je m'apprête à lui dire. Son visage s'assombri. J'ai déjà vu cette expression auparavant, je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse un jour se diriger vers moi. "Espèce de merde, je vais te jeter sur l'autoroute et t'écraser sans pitié" dit-il en me regardant droit dans les yeux. Je lui explique que je vais essayer d'en parler à mes collègues. Le silence se fait dans la voiture. "Okay, ça me va" son regard noir disparait de son visage, comme s'il ne m'avait jamais menacé il est de nouveau chaleureux. "T'inquiète pas ahahahah, mais t'as failli finir sur le bord de la route mon pote". "Tu dois comprendre que je veux négocier ma valeur. Je veux mettre en avant les données chiffrées, d'homme à homme et dire "voilà ce que je vaux"" Prenez une après-midi, regardez tous les combats de McGregor, même si vous n'êtes pas un fan de MMA, je vous encourage vraiment à le faire. C'est comme voir un poids lourd se transformer en papillon se transformer en machette se transformer en pistolet se transformer en personnage principal de No country for old men. Il trouve toujours le moyen de frapper ses adversaires au moment où ils s'y attendent le moins, toujours calme il ne perd jamais son sang-froid. Il boxe les mains en l'air comme s'il s'excusait d'avance de massacrer ses adversaires. A peu près tous les combats de McGregor depuis ses débuts contre Marcus Brimage se passent de la même manière, dans un mélange de coups rapides et de prises de soumissions au sol. Il a gagné la ceinture des pids plumes en 2015 en mettant KO en 13 secondes le José Aldo un combattant aussi réputé que redouté. Ses parents disent qu'il est né les poings serrés, "je me suis battu toute ma putain de vie" me dit-il. On prend un réel plaisir à l'écouter parler. Il le sait. C'est une manière de mesurer sa générosité, s'il a envie de partager avec vous alors il va se mettre à parler de manière outrageuse pour vous amuser, vous donner ce que vous attendez. Avec lui la parole est une arme "beaucoup de gens m'ont dit tout au long de ma carrière, ce mec est un clown il ne fait que parler, et puis les voilà couchés au milieu du ring ahahah!" Contrairement à beaucoup, il parle avant comme après les combats. Ses arrivées sont toujours mythiques, ce fut le cas notamment lors de la conférence de presse à New York avant son combat contre Eddie Alvarez. Drapé d'un manteau en fourrure blanc il enchaine les annonces absurdes et les insultes tout en allant voler la ceinture qu'il gagnera quelques jours plus tard. "Mec il faut savoir que je passe beaucoup de temps à faire chier les gens de l'UFC. En backstage je m'embrouille avec tout le monde, je les ridiculise tous." Après sa victoire il simule l'humilité avant d'affirmer tout fier "je voudrais vous remercier et surtout m'excuser auprès… de personne putain de merde". Il commence à se pencher dans la Rolls se rapprochant du chauffeur pour lui demander de s'arrêter à la prochaine pharmacie, il a mal à la gorge, à cause de la climatisation dans les avions me dit-il. Puis il se rassoie, essayant de m'expliquer encore une fois pourquoi il est tellement bon dans tout ce qu'il entreprend. "Personne ne travaille aussi bien que je le fais. Mes coups sont précis et propre. Regarde Nate par exemple, il pesait 90 kg. Quand je l'ai touché, j'étais exactement comme un sniper qui tire entre les deux yeux. Regarde la manière dont il est tombé, comme un mort, c'est ça ma puissance". Je lui demande s'il peut m'expliquer comment cela fonctionne techniquement. Il me regarde comme si c'était exactement la question qu'il attendait que je lui pose. "Tout est dans les burnes, tout est dans le burnes, ma confiance vient du fait que j'ai un gros paquet, quand je te frappe, je sais que je vais te coucher. C'est comme ça". Pendant longtemps seuls ses combats lui importait. Mais l'année dernière une rencontre a bouleversé sa vie alors qu'il faisait du shopping dans un autre magasin Docle & Gabbana sur la 5ème avenue. Il a rencontré un type qui venait se garer là dans sa Ferrari noire en face de lui. "Il brillait, il a avait un bronzage incroyable, couleur or, je n'avais jamais vu ça" se souvient McGregor. "Le mec avait l'air d'un dieu, il existe plusieurs type de bronzages tu sais. Tu as le bronzage UV, le bronzage Californien, espagnol, le bronzage quand tu reviens du ski, mais lui il avait un bronzage de milliardaire et c'est magnifique, c'est couleur or". Il continua sa description, affirmant qu'il n'avait jamais rien vu de tel pour finir par dire qu'il s'agissait d'un "bronzage platonique". Il s'avérait que ce gentleman possédait le bâtiment dans lequel les deux hommes étaient en train de discutant, collectant chaque année sa rente en ne faisait rien du tout. Ils ont discuté pendant un moment jusqu'à ce que l'homme lui dise "vous les combattants, vous êtes comme des dentistes, si vous n'arrachez pas de dents, vous ne faites pas d'argent". Ca a complètement bouleversé la perception de McGregor. Il pensait qu'il vivait comme un homme libre, se levant quand il voulait, s'entrainant quand il en avait envie, faire ce qu'il avait envie de faire! Mais la rencontre avec cet homme lui a fait réaliser quelque chose: combattre n'était qu'une option parmi tant d'autres. Il y avait d'autres opportunités, d'autres investissements à étudier. Posséder des actions, de l'immobilier… Ce que l'homme au bronzage doré pourrait appelait "posséder sa vie". "La structure est centrale si tu veux devenir milliardaire" affirme McGregor. Il prend désormais du recul sur sa carrière et cherche de nouveau moyens de faire du cash. Il veut s'attaquer à l'UFC, affirmant qu'une part du gâteau lui revient, il veut des parts de la ligue sportive la plus violente du monde. De toute façon il s'apprête à devenir père et il s'y prépare. Se demande comment il va pouvoir protéger son enfant des excès lui qui n'est pas encore habitué à ce nouveau mode de vie. "Si quelqu'un s'approche de moi alors que je suis avec mes enfants, que ce soit pour une photo ou quoi que ce soit, ça va faire mal". Lors de sa dernière conférence de presse cependant il semblait encore peu au clair au sujet de sa paternité. Affirmant qu'il attendait un enfant pour Mars avant de se retourner vers sa femme catastrophée "ah c'est en Mai, désolé, je pensais que c'était en Mars".
Il demande au chauffeur d'augmenter le son, c'est BIG qui passe, il lui a pris son surnom, "notorious", il est aussi fan de Kanye et Drake. Il aime en particulier la phrase de Drake "s'ils n'ont pas d'histoire ils vont en inventer une". C'est comme avec Games of Thrones, "je n'ai jamais parlé à qui que soit dans l'équipe de Game of Throne, je ne vois pas de où sort cette histoire, je n'ai jamais voulu devenir un des acteurs de la série". De la même manière il n'a pas fait de voyage de Las Vegas à Houston pour manger du poulet frit comme l'affirme la légende. En revanche il a bien reçu sa licence de boxe dans l'état de Californie, afin de pouvoir un jour affronter l'autre superstar du combat, Floyd Mayweather. Beaucoup de gros chiffres autour du combat ont été annoncés "ce serait beau, j'aimerais que ça se fasse". Je lui demande alors comment il compte s'y prendre face à Mayweather qui s'entraine chaque jour depuis 40 ans. Il veut plus de gloire, la gloire à tout prix et la postérité. C'est la raison pour laquelle il veut que le combat se fasse. "C'est très bien qu'il se soit entrainé pendant 40 ans mais il y a une grande différence entre boxer et se battre. La boxe c'est de la baston avec beaucoup de règles et des règles bien spécifiques. Le combat c'est réel, tu peux pas te mentir". Mais on parle bien d'un combat de boxe là non? "Ouai ouai, bien sûr, on parle bien de boxe. Mais encore une fois, l'âge n'est un avantage pour personne et le mec a 40 ans. Il est petit et a une petite tête. Franchement mon poing est plus gros que sa tête. J'endors les gens, je les rends inconscients. Je ne fais que citer les faits. Si je frappe ce petit homme, sa tête va faire un tour sur elle-même, s'enfoncer dans son cou, il va voir des étoile.". Donc c'est vraiment un combat que tu veux faire? "C'est un combat que tout le monde veut faire, c'est le combat qui fait le plus sens pour moi. Mais je n'aurais aucun problème à combattre un mec qu'il n'a pas pu mettre Ko et l'envoyer dans les étoiles. Parce que le petit homme gagne souvent grâce aux pénalités" Il est persuadé qu'en répétant qu'il va gagner la réalité va s'aligner sur ses mots. C'est la pensée positive ou "positive thinking". Il applique systématiquement cette méthode depuis que sa sœur lui a offert enfant un livre appelé "the laws of attraction". Il décrit lui-même la chose "tu visualise un objectif, tu le répète haut et fort à qui veut l'entendre, avec confiance, travailles pour, voit ton rêve s'accomplir'". C'est exactement ce qu'il a fait alors qu'il était encore plombier à Dublin. Cette phrase pourrait résumer à elle seule la carrière et la vie de McGréogr, toujours croire en l'impossible, le répéter, et ainsi rendre ses rêves réalités. R.R
Alors que le monde de la mode est en pleine mutation, la créativité commence à reprendre le dessus sur les objectifs commerciaux permettant à certains artistes de s'imposer. De ce point de vue Heron Preston est un modèle, le créateur a su s'illustrer chez #BEENTRILL, Nike ou encore en participant à Yeezy Season 1 et 3. Aujourd'hui il se concentre sur sa propre marque HPC Trading co, et ambitionne de casser les murs entre mode, art, service public et mobilier. Son concept est fondé sur une attitude anti-establishment et radicalement indépendante.
Dans votre interview pour Amuse tu as affirmé ne pas faire de la mode mais plutôt être la fusion entre un "créateur d'idées" et un directeur artistique. A quel moment as-tu décidé de te focaliser sur les idées plutôt que la mode? La mode n'est-elle qu'un moyen pour toi? Pour moi la mode a toujours été trop limitative, ce ne sont que des vêtements, des saisons et de mannequins qui défilent. Depuis tout petit j'ai été intéressé par tout l’environnement qui m'entoure dans sa globalité, apprenant dans les magazines ou à la télévision. J'ai donc commencé à me rendre compte peu à peu que mon domaine était bien plus vaste que celui de la mode: j'aime modifier des objets, jouer avec idées et des concepts. Ce processus s'est engagé il y a de nombreuses années quand j'ai compris que je ne voulais pas démarrer avec une «ligne» de vêtements. Je voulais jouer avec mes idées et je sentais que je m'enfermais moi-même en définissant ce que faisait comme étant de la "mode". j'ai le désire mod'exprimer toutes ces idées de manières très différentes mais sans suivre nécessairement les règles établies, je déteste les règles putains. En fait je me suis rendu compte à la fin du lycée que je ne pourrais pas travailler dans la mode, il aurait fallu que j'apprenne à coudre etc. Bref je n'en avais aucune envie (rires). Je ne voulais pas coudre mec, juste transformer mes idées en choses concrètes. Alors plutôt que de m'inscrire dans un master en mode j'ai décidé d'étudier l'art à Pearson. J'ai étudié le design et le management et tout le processus de marketing de l'idéation à la vente du produit.
Est-ce que tu penses t'éloigner peu à peu de la mode pour exprimer tes idées ou est-ce que celle-ci est aujourd'hui le meilleur moyen de les faire passer?
Dans le milieu ou j'évolue utiliser la mode pour m'exprimer est ce qu'il y a de plus pertinent. En 2017, le t-shirt est comme une toile qui permet de s'exprimer facilement. De manière plus générale c'est dans le streetwear que j'évolue aujourd'hui, un rappel à mon adolescence quand j'étais skater dans les rues de San Francisco. Mais j'ai encore beaucoup d'idées que j'aimerais expérimenter (Heron a par exemple dernièrement travaillé pour la ville de New York afin de redesigner complètement les tenues de travail des officiers maritimes).
Virgil Abloh et vous avez récemment revisité le magazin Bodega de Tom Sach (Centre 241) qui est globalement une incarnation physique de HPC Trading Co. Quelles conversations avec Tom t'ont inspiré pour la création de HPC?
En fait quand je suis arrivé à New York j'ai commencé à travailler dans un restaurant pour payer mon loyer et éviter d'avoir à revenir à San Francisco l'été. Donc je servais dans ce restaurant à quelques blocks de l'atelier de Tom Sach, à l'époque je ne savais même pas qui il était, je ne le saluais que parce qu'il venait manger là tous les jours. Un jour alors que je le servais j'avais au poignet cette fausse rolex sertie de diamants que j'avais acheté pour 60$ sur Canal street. Alors que je lui déposais la nourriture je voyais qu'il observait attentivement ma montre avant de me dire "Voilà une belle montre! Voilà une très belle montre!" j'étais en mode "ahah merci mec mais ce n'est rien, c'est une fausse!" mais lui insiste "non, c'est une vraie", je n'oublierai jamais notre discussion. Ça a complètement bouleversé ma vision de l'authenticité, il m’affirmait que c'était une vraie montre mais qu'elle n'avait pas été autorisée par Rolex, tout simplement. A partir de ce moment j'ai commencé à m'intéresser à son travail et à apprécier son art, sa manière terre à terre et totalement décalée d'approcher les choses.
Tu as l'année dernière lancé un nouveau concept store, HPC Trading Co. C'était important pour toi de fixer ton travail dans une structure fixe pour interagir avec tes fans?
C'est une libération, je contrôle tout. Je n'ai plus à attendre ou à essayer d'obtenir l'accord de qui que ce soit. C'est vraiment ce sur quoi je voulais me concentrer: avoir une plateforme complètement libre où je pourrais expérimenter mes idées et inclure ma communauté, mes amis, faire découvrir ce qui m'intéresse. Si j'ai une idée qui me vient en tête et que j'ai envie de la faire, je le fais et en plus je peux la vendre dans un seul et même lieu. J'ai aussi lancé ce concept afin de disrupter le modèle de création dans la mode et le design, ici les idées sont distribuées de manière brute. J'aime quand elles sont choquantes et subversives, elles permettent de challenger la perception des gens. Je l'ai aussi lancé afin de me redonner un coup de fouet créatif, je sentais que j'en avais besoin récemment. (http://heronpreston.com/)
Quand on visite ton site on est tout de suite saisi par la courte vidéo qui nous rappelle les premiers jours d'internet quand le contenu n'était pas encore régulé et que tu pouvais voir ou acheter ce que tu voulais. Qu'est-ce que tu essaies de faire à travers ce film?
Je suis un enfant de l'internet, c'est grâce au web que je suis là aujourd'hui, en me connectant à des gens influents grâce aux sites et réseaux sociaux. C'est comme ça que j'ai rencontré certain de mes meilleurs amis et que je travaille même aujourd'hui. C'est parti d'un effet domino et aujourd’hui tout le monde peut-être touché. Je pense vraiment qu'Heron Preston est une marque d'internet, c'est une marque pour les vrais gens. L'idée du film en revanche vient d'une vieille vidéo que j'ai découverte en surfant sur internet. En voyant l’absurdité et l'esprit du truc je me suis dit "mec c'est tellement internet". Même la fille que vous voyez tirer dedans, je l'ai découverte à travers une vidéo virale qui a fait plus de 17 millions de vues. C'était une vidéo d'elle à 13 ans dans un concours de tir avec une mitraillette automatique. J'étais juste fasciné par ce truc, comment une petite fille pouvait elle faire ça? Donc je suis rentré en contact avec ses parents sur facebook et ils étaient d'accord pour le concept de ma vidéo. Cette petite histoire c'est aussi celle du futur, c'est de travailler avec des gens qui sont si talentueux dans leur cercle que tu finis par entrer en contact avec eux pour faire quelque chose de bien. C'est magique, cet esprit, la capacité à entrer en contact avec des gens que l'on est pas censé rencontrer, c'est ce que j'aime le plus. Traduit depuis Hypebeast: https://hypebeast.com/2016/2/heron-preston-sorry-no-fashion-today
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« Après le triomphe de Trump, l’élection française est déterminante pour l’Europe et même l’ordre mondial. » Au lendemain de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, l’Objectif a eu la chance d’être reçu par Dominique Moïsi dans son bureau de l’Institut Montaigne. L’éminent géopolitologue a partagé sa vision du « monde d’après », en insistant sur l’importance des élections française pour l’Europe et le monde. On constate déjà une normalisation du discours de Donald Trump sur plusieurs points. Ne croyez-vous pas qu’en politique étrangère comme sur d’autres sujets il va devoir finir par adopter une posture républicaine plus traditionnelle ? C’est un vœu pieu. Beaucoup de gens s’expriment ainsi. Mais je pense que Donald Trump est un personnage complexe qui cultive l’ambiguïté, ses premières nominations le montrent. Il va nommer un modéré et, pour compenser, une personnalité qui ne l’est pas du tout. Il joue sur cette ambigüité. Ne pas être inquiet, c’est ne rien comprendre. L’élection de Donald Trump signe-t-elle la fin d’un ordre mondial fondé sur le modèle de la démocratie libérale, dont les Etats-Unis et l’Europe étaient les garants, au profit d’un ordre façonné par les puissances dites « révisionnistes » comme la Chine et la Russie ? Oui, il y a un risque que l’élection de Trump soit perçue par les historiens comme un phénomène d’accélération de l’Histoire. Le flambeau de l’Histoire était sans doute déjà en train de passer de l’Occident vers l’Orient, en ce sens c’est plutôt une confirmation qu’une rupture. L’Amérique, qui était la championne de la démocratie durant ces 70 dernières années, ne peut plus prétendre à ce rôle. Et l’Europe est divisée. Un article très intéressant du New-York Times voit dans Angela Merkel le dernier rempart de la démocratie libérale : le Royaume-Uni, disqualifié par le Brexit, ne peut plus jouer ce rôle et la France, à l’ombre de Marine Le Pen, n’inspire plus confiance. Une marche en avant dans la construction européenne peut-elle faire de l’Europe le porte-parole n°1 des valeurs occidentales ? L’élection de Donald Trump n’est-elle pas en ce sens une opportunité pour l’Europe de s’affirmer sur la scène internationale ? Oui, si l’Europe est à la hauteur de l’événement, ce qui est loin d’être le cas. Elle est divisée. Quand on voit la réaction ambiguë de l’Europe centrale, des Polonais, qui sont à la fois plutôt contents sur un plan politique et inquiets sur un plan géopolitique, on se dit qu’il n’y a pas d’unité face à cet évènement. Non, il est clair que le pays clef dans les mois à venir, c’est le nôtre. Après le triomphe de Trump, l’élection française est déterminante pour l’Europe et même pour l’ordre mondial. Il y a eu le Brexit, il y a eu Trump, si maintenant il y a Marine Le Pen c’est sans doute la fin de l’Europe. La question qui se pose est la suivante : quel est le candidat qui sera le meilleur rempart face à Marine Le Pen ? C’est le seul critère qui compte. Le grand gagnant de l’élection de Donald Trump n’est-il pas Vladimir Poutine, qu’on a accusé d’essayer de peser dans les élections américaines ? L’Amérique, du jour au lendemain, a vu son soft power diminuer considérablement. Elle ne peut plus s’abriter derrière la carte morale des valeurs. Elle ne peut plus donner des leçons de démocratie. Le hard power des Etats-Unis demeure immense, mais son soft power ne sera plus jamais le même. Quel sera l’impact de l’élection de Trump sur la situation au Moyen-Orient ? Donald Trump voudra d’abord traiter directement de la question avec Vladimir Poutine. En ce sens, c’est une excellente nouvelle pour le régime de Bachar Al Assad. En revanche, c’est une moins bonne nouvelle pour l’Iran si l’on en juge par les déclarations du candidat Trump. Une chose est certaine, Trump a fait de la destruction de l’Etat islamique la priorité de sa politique étrangère. On peut penser qu’il tiendra parole et donnera le coup de grâce. Pensez-vous qu’il va réviser en profondeur les relations des Etats-Unis avec l’Arabie Saoudite ? Je ne crois pas qu’il puisse dire à l’Iran qu’il revient sur l’accord sur le nucléaire et rompre avec l’Arabie Saoudite en même temps. Il va avoir besoin d’alliés dans la zone s’il veut mener à bien son projet d’éradication de l’Etat islamique. Comment va-t-il se comporter à l’égard de l’Asie ? Il a promis une guerre économique à la Chine mais ne va-t-il pas être encore une fois obliger de composer tant les intérêts économiques en jeu sont importants ? Vous l’avez dit, les intérêts économiques sont tellement énormes qu’il va devoir mettre de l’eau dans son vin. Pour les Etats-Unis, le protectionnisme dans cette zone serait absurde : on ne peut pas essayer de compenser l’influence chinoise en Asie, soutenir la Corée et le Japon, tout en se repliant derrière des barrières commerciales et en offrant l’exemple d’un pays refermé sur lui-même. Le moins qu’on puisse dire c’est que le candidat Trump n’a jamais eu de mots tendres pour la France. Comment dans ces conditions aborder les relations avec les Etats-Unis pour le prochain président français ? De manière pragmatique. Il est absurde de dire qu’on ne va pas serrer la main au président élu par le peuple américain, le leader du pays le plus puissant du monde, un allié historique. Cependant, il ne faut pas céder sur nos valeurs et savoir dire non : voilà ce en quoi je crois. Comment voyez-vous l’avenir de l’OTAN ? La question est simple : l’Europe a-t-elle aujourd’hui les moyens de s’y substituer ? Mais je dois avouer que si j’étais Letton, Estonien ou Polonais, je ne serais pas très rassuré… Se dirige-t-on vers une ère de protectionnisme économique généralisé ? C’est une tendance de fond. La montée des inégalités dans les pays développés a, on le voit, un véritable potentiel de déstabilisation, à la fois à l’intérieur des sociétés et entre les Etats. Ceci dit, peut-on vraiment détricoter la mondialisation ? Je ne le crois pas. Propos recueillis par Clément Tonon L'art Plutôt Que Les Comptes De Résultat: à La Rencontre de Yoann Guez A.k.a. Sunny Black.10/14/2016 Sunny Black est un artiste sombre, mélodique, intimiste. Il nous transporte, nous fait découvrir des sonorités orientalistes terriblement modernes. Pourtant rien ne prédestinait l'étudiant de Grande école à embrasser l'art plutôt que la fusion acquisition sinon peut être cette conviction profonde que le monde a besoin "de poètes plutôt que de banquiers" comme aimait le dire Steve Jobs. Nous sommes allés à sa rencontre. Quelles étaient tes inspirations pour ce titre ?
Pour être totalement transparent, j’ai écrit ce titre juste après m’être fait larguer ! J’étais en voyage en Orient à ce moment là, et faire de la musique fut le seul moyen de ne pas sombrer. Ce voyage a aussi dû m’inspirer car mélodiquement, j’ai utilisé sur ce titre une gamme non-conventionnelle typiquement orientale. Ce n’était pas du tout un choix conscient d’ailleurs, puisque la mélodie principale m’est venue comme une révélation pendant que je prenais ma douche, true story ! Comment est-ce que tu décrirais ton genre/univers musical ? Honnêtement, je suis inspiré par énormément de choses. Mon père étant compositeur de métier (c’est de famille), j’ai grandi avec de la musique classique, du jazz, et les Beatles. Plus récemment, j’ai beaucoup écouté de hip-hop et de musique électronique. Pour faire simple, je dirais donc que mon ambition, c’est de mêler la pop des années 1960/1970 avec des inspirations plus électroniques. Est-ce que tu as préparé ce titre seul ? J’ai composé et arrangé le morceau et j’ai écrit les paroles. En revanche, mon père m’a donné un coup de main sur les cordes. Pour écrire des cordes, tu as besoin d’avoir une formation classique solide. Étant totalement autodidacte, je ne sais pas lire la musique ! On peut donc parler d’une collab’ père/fils pour ce titre. Un album en préparation ? Je suis en train de bosser sur un EP, dont le premier single sortir d’ici la fin de l’année (avec un clip !). Je bosse à fond là-dessus en ce moment. Qu'est-ce qui t'a poussé à poursuivre ta passion alors qu'HEC t'encourageait à embrasser une voix plus conventionnelle? Dès mon entrée à HEC, j’ai senti que je n’étais pas totalement à ma place dans ce cursus. En réalité, j’ai commencé à faire de la musique très tard : j’ai composé mon premier morceau il y a seulement deux ans, pendant un échange universitaire en M1 à HEC justement. Et en fait ça m’a tellement plu de pouvoir m’exprimer à travers la musique que je me suis auto-convaincu que j’étais fait pour ça, malgré mon niveau technique proche de zéro. J’ai fait ce choix conscient et j’ai bossé très dur depuis pour progresser. D’ailleurs, à ce sujet, j’aimerais adresser un message d’encouragement aux gens qui peinent à trouver une passion dans la vie. La réponse, en réalité, c’est qu’une passion, on la choisit, on la cultive, on la travaille. Les gens voient trop souvent cela comme une sorte d’appel divin, de voie toute tracée, alors que ce n’est pas du tout le cas, et mon exemple en témoigne. Peu importe à quel âge vous vous y mettez, l’important c’est la pureté et l’énergie que vous y consacrerez. Mon conseil serait donc : ayez le courage d’écouter votre cœur et votre intuition. La vie vous le rendra bien J. Un mot à tes futurs fans ? Y a du vraiment très très lourd qui arrive les potos, vraiment accrochez-vous parce que ça va péter très bientôt. Et aussi, je vous aime, et merci pour tous vos encouragements et vos messages pour ce premier titre, ça me touche profondément et ça me donne une énergie incroyable. A très vite, Yoann Guez A.k.a. Sunny Black. |
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Mai 2017
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