Felipe Massa, Raphaël Nadal, Yohan Blake, Jean Todt, Jackie Chan…Autant de personnalités qui excellent dans leur sport de prédilection et qui font le prestige de la manufacture Richard Mille. Entre la recherche de complications extrêmes et l’utilisation de matériaux révolutionnaires, les montres Richard Mille ont su relever d’un cran le niveau d’excellence de la montre Suisse. Comment expliquer le succès de cette jeune manufacture aujourd’hui ? Le nouveau millénaire a vu la création de la manufacture par Richard Mille lui même, en 2001. Richard Mille est un grand passionné d’horlogerie et de sports mécaniques, comme sa carrière nous le dévoile. En effet, avant de créer sa propre marque, il dirigeait la branche horlogerie pour Mauboussin, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience formidable pour fonder sa marque en 2001. Il choisit la commune des Breuleux en Suisse pour installer sa manufacture, et de cette nouvelle antre de la haute horlogerie sort en 2001 la RM-001, affichant un mouvement tourbillon, une réserve de marche, le tout dans un boitier en or blanc, renfermant en son cœur l’ADN de la marque : des matériaux de haute technicité. Si nous devions résumer Richard Mille en une phrase, ses montres rassemblent les matériaux les plus sophistiqués afin de repenser les complications classiques de haute horlogerie, dans un cadre architectural étonnant. Chaque détail a son importance, du cœur du mouvement à la finition des vis qui scellent le boitier des Richard Mille. La manufacture des Breuleux ne se contente pas de fabriquer des montres à complications, mais elle repense les complications afin de rendre le mouvement plus efficace et plus léger. La légèreté est un des défis les plus chers aux yeux de la manufacture qui essaye- et réussit brillamment- continuellement de façonner des montres d’une grande légèreté. Pour la première fois en 2004, Richard Mille tutoie les poids plumes avec la RM-006, qui devient alors la montre tourbillon la plus légère du monde. Depuis 2004, c’est un pas de géant qui a encore été parcouru. L’année 2010 marque la sortie de la RM-027 Tourbillon, qui pèse, hors bracelet, le poids stupéfiant de 18 grammes (à titre de comparaison la RM-006 pesait 42 grammes), et que Raphael Nadal ne sent même pas à son poignet lorsqu’il sert à 200 km/h. Mais les prouesses techniques ne s’arrêtent pas là. Mille pièces. C’est ce qui aura été nécessaire à la fabrication de la RM-039 Tourbillon, pensée pour les conditions les plus poussées de l’aviation moderne. Tout d’abord, toutes les échelles sont présentes pour calculer les vitesses, les consommations, les distances, et la température extérieure, cela dans toutes les unités possibles. La mesure de deux temps séparés est aussi possible avec la fonction « retour en vol » ainsi que le chronographe. Il s’agit donc d’une montre d’une extrême complication réservée en partie aux professionnels mais aussi aux individus désireux de posséder à leur poignet une pièce avant-gardiste. Pour poursuivre dans le domaine sportif, et l’automobile en particulier, on oublie souvent aujourd’hui que les pilotes de Rallye des années 1970 souffraient de contraintes physiques en raison de l’accélération et du nombre de « G » encaissés lors de ces poussées. Aujourd’hui, ces contraintes ont paradoxalement diminué avec l’évolution des technologies internes aux voitures de compétition. Dans cet esprit, Richard Mille a conçu la RM-036 dite « Jean Todt », avec un capteur de « G » à son bord. Son utilisation est simple, imaginons un freinage très puissant, l’aiguille fait son chemin et s’arrête dans la zone verte, ce qui signifie que la décélération est sans danger, ou dans la zone rouge, ce qui signifie que le freinage aurait dû être mieux dosé. Les matières utilisées relèvent aussi de prouesses en terme de recherche de résistance et de légèreté. Outre le Titane grade 5 utilisé pour de nombreux modèles de la manufacture, Richard Mille s’aventure dans des terrains très novateurs avec la RM-27-02 par exemple. Le boitier est réalisé à partir d’une combinaison, entre d’une part du carbone NTPT®, matériau utilisé pour la construction aéronautique et pour la formule 1, et d’autre part de quartz TPT®, assemblé en couche de centaines de filaments. Ces deux matières sont associées pour former un tout nouveau type de boitier d’une résistance et d’une efficacité extrême. Richard Mille marquera donc durablement la façon de concevoir des montres, et le plus impressionnant réside dans la force et la pérennité du modèle de Richard Mille, qui contrairement à d’autres jeunes marques a su se hisser sur les plus hauts sommets jurassiens. Nicolas Amsellem
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Juin 2017
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