Petits Fours et Djs: Adios 2016 / CLUB BARBES QUOI? Rendez vous autour de bonnes huitres, champagne... le tout accompagné des Dj sets de Club Cheval dj set (Bromance Records) Hotel Radio Paris: Kiddy Smile (dj set) & HRP dj crew BUFFET: à volonté de 9h30 à 11pm Dress Code: Peu importe Lieu: CLUB BARBES @ Brasserie Barbès/ 2, Boulevard Barbès, 75018/ 9.30PM-5AM Prix: 60€ buffet + club, Tickets: http://bit.ly/2haidcB La touche Pop: LE FOU New Year’s Eve Party QUOI? Cocktails, et la bande des ‘Fous Furieux’ jouant du gypsy jazz et un dj set vinyl BUFFET: Non Dress Code: Very Chic Où? Le Fou 37 Bis Rue du Sentier, 75002 / 10pm-5am Tips: Pour éviter d'avoir à payer 20€, envoyez un mail à [email protected] pour être sur liste Le Choix Arty: SALÒ #7 NYE W/ Charlie Le Mindu QUOI? Charlie Le Mindu. BUFFET: Non Dress Code: Pas de prise de tête Où? SALÒ – 142 RUE MONTMARTRE 75002 Prix: 25€ -Tickets: goo.gl/vssHKj L'express 14 : le plus hors du temps - Métro Denfert-RochereauQuoi? Totalement hors du temps, l’Express 14 est un des plus vieux bars du 14ème caché dans la rue Daguerre. Buffet? Non mais génial pour boire un coup, discuter avec Juliette sur les classiques de la chanson française. Où? 73 Rue Daguerre 75014 Paris Prix? Entrée gratuite La Favela Chic : le plus brésilien - Métro RépubliqueQuoi? Des couleurs et une carte brésilienne au menu, parfait pour danser collés-serrés. Où? 18 Rue du Faubourg du Temple 75011 Paris Dress code? Aucun L'option Hype: HOUSE OF MODA enlève le bas – réveillon XXL Quoi? Troubadours gays, Tama Sumo (Berghain / Panorama Bar) BUFFET: Dinner & Shows Dress code? Enlevez les bas Où? à la folie paris 26 Avenue Corentin Cariou, 75019, Prix: Dinner & club: 60€ / Club: 12,50€ / After:6,50€ -Tickets: http://urlz.fr/4A5Z Le plus Luxe/ Pricy Pick: New Year’s Eve at Le Ritz Quoi? Dinner, champagne Cocktails, dj set BUFFET: Menu Dress code: Top of your game Où? LeRitz, 15 Place Vendôme, 75001 Prix: $$$ Le meilleur pour la fin: NYE at Le Pompon Quoi? Comme d'habitude, la fône la plus cool de Paris dansant sur du Hip Hop BUFFET: Nop Dress code? Dress to impress Où? El Pompon Magnifico,25 rue de Richelieu 75001 Prix: Free
0 Commentaires
Il est des images qui ne nécessitent la description, celles du magazine Love en font parties. Comme chaque année à Noël, il nous propose une sorte de calendrier de l'avant version sauvage. Machisme, art ou erotisme à vous de juger. “C’est probablement lui qui a raison, et pas moi” disait Chtchoukine devant les oeuvres énigmatiques de Picasso qu’il ne comprenait guère. S’il accorde aux artistes de son temps une compréhension du monde qui échappe au commun des mortels, force est de reconnaître que ce collectionneur russe avait, lui aussi, raison sur son temps. Contre l’académisme russe, contre les conventions artistiques de l’époque, contre l’art institutionnel, Sergueï Chtchoukine a amassé une incroyable collection de tableaux majoritairement français, aujourd’hui exposés à la Fondation Louis Vuitton. Fils de bourgeois russes ayant fait fortune dans le négoce de textile à Moscou, Sergueï Chtchoukine occupe une place singulière dans le spectre des collectionneurs russes de l’époque. En cette fin du XIXème siècle, l’audace artistique se veut vivre à Paris. Et le jeune Chtchoukine sent les prémisses d’une nouvelle révolution artistique, à l’heure où le crépuscule impressionniste semble poindre et l’aube d’une nouvelle ère apparaître. C’est en 1898 que Chtchoukine achète sa première toile dans une galerie de la rue Laffite, alors épicentre artistique parisien: ce sera l’Avenue de l’Opéra, de Camille Pissarro, banale représentation de la vue qu’il contemple de sa chambre d’hôtel. Mais c’est à partir du nouveau siècle que ses choix deviennent plus courageux. En deux petites décennies, il amassera près de 300 oeuvres aux premiers rangs desquels se trouvent des Cezanne, Degas, Van Gogh, Monet, Picasso, Matisse, ou Gauguin, convaincu que l’histoire de l’art s’écrit alors à Paris. Passionné d’abord par Gauguin, puis par Matisse - avec lequel il entretiendra une relation personnelle - et enfin par Picasso, que Matisse lui présentera, Chtchoukine inspirera toute la future avant-garde russe qui se presse à son domicile, de Tatline à Malévitch en passant par Petrov-Vodkine. Paul Gauguin, Aha oé feii ? (Eh, quoi ! Tu es jalouse ?), 1892. Moscou, Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine L’histoire personnelle de cet audacieux russe est inséparable de sa collection: d'apparence “extrêmement sobre” selon Matisse, végétarien - pratique rare à l’époque - , l’intelligence de cet homme de petite taille saute aux yeux. Est-ce son bégaiement prononcé qui lui a appris, très tôt, à supporter railleries et moqueries ? Sa passion compulsive pour les tableaux fonctionnera comme un antidote: frappé par de douloureux drames personnels (il perd sa femme et ses deux fils en l’espace de quelques années), ce solitaire s'enfermera alors dans ses tableaux, comme pour faire son deuil et toucher l’éternel. Mais une collection si audacieuse face à l’opinion bourgeoise de son temps ne pouvait perdurer. Son goût intarissable pour l’avant-garde et le dernier cri lui valurent nombre d'inimitiés et d’incompréhensions. “La folie règne dans cette maison” disaient ses contemporains. La révolution russe de 1917 aura finalement raison de ses géniales intuitions. Désormais, les oeuvres du collectionneur seront nationalisées et exposées dans la galerie de Chtchoukine transformée alors en Musée de la peinture occidentale moderne. Le nom de son fondateur disparaît, nul part mentionné, au profit de celui des chefs de la Russie soviétique. Ce qu’il craignait le plus arriva enfin en 1948: la dispersion de sa collection, décidée par Staline, entre le musée Pouchkine à Moscou et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. En effet, pour ce dernier, cet art n’avait en réalité aucune vertu éducative. “On me dit que je fais du tort à la jeunesse russe en achetant vos tableaux. J’espère vaincre un jour, mais il faudra quelques années de lutte” disait-il à Matisse en 1910. Il aura fallu finalement plus d’un demi siècle pour rendre justice à ce visionnaire, dont cette mirifique exposition rend à son nom tout l’éclat, le génie et le mérite qui lui sied. « Icônes de l’art moderne », Fondation Louis Vuitton (Paris XVIe), jusqu’au 20 février 2017. Anthony Samama |
AuteurÉcrivez quelque chose sur vous. Pas besoin d'en rajouter, mentionnez juste l'essentiel. Archives
Avril 2017
Catégories |
L'Objectif est un journal contributif de la jeunesse. For the Youth. By the Youth. Pour vous. Par vous. Pour contribuer, envoyez votre texte à [email protected].
Nous sommes des étudiants, des jeunes de différents horizons, cultures, pensées, animés par une même passion et une même envie: changer les choses qui doivent l'être. Pour cela, commençons par écrire de manière engagée et authentique, et il n'y a pas meilleur moyen que le journalisme. Et vous dans tout ça? Vous êtes inclus dans le Nous, si vous voulez nous rejoindre et mener ensemble notre projet. |