Elle est une invitation à la découverte d’une culture trop souvent méprisée car underground. Pourtant, cette culture est porteuse de valeurs essentielles à la nature humaine : le partage, la tolérance, la bienveillance, l’exaltation des sens…
Nous avons la chance de vivre dans une ville qui fait partie intégrante du monde de la musique électronique. Toutes les semaines, les plus grands artistes de la planète viennent s’y produire et de plus en plus de gens fuient les boites commerciales du cœur de Paris pour aller vivre de véritables expériences communautaires et musicales. Le mouvement prend de l’ampleur et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! Tous les jours, à Paris et ailleurs, de nouveaux artistes se lancent dans l’inconnu, de nouveaux labels sont créés, de petits collectifs se cassent la tête pour faire découvrir aux gens des endroits dans lesquels ils ne seraient sans doute jamais allés. Et tout ca pour l’amour d’une musique dont la richesse d’interprétations est selon moi inégalable. Après être née à Detroit et Chicago, elle se développe en Angleterre, en Allemagne, en France mais aussi au Japon, au Chili, et aujourd’hui en Roumanie (La Mecque pour votre humble rédacteur ☺). Aujourd’hui mondiale, la culture underground est au départ une culture politique, un moyen pour les pionniers d’Underground Resistance de crier au monde leur sentiment d’exclusion à travers une musique puissante jouée à plus de 130 BPM. Dans les années 1990, elle fut l’élément réunificateur de la jeunesse berlinoise séparée en deux pendant plus de 20 ans. Elle les poussa à partir explorer leur ville laissée à l’abandon et fonder ce qui est aujourd’hui une des plus importantes capitales artistiques mondiales. Alors laissez parler ceux qui disent de la musique électronique qu’elle est une musique de brutes et de drogués… Cette culture restera une culture politique car communautaire. Une communauté qui fait peur à la masse mais qui n’est pas prête de s’arrêter. Comme l’a professé Rick Wilhite avec ses compères légendaires de 3 chairs (Moodymann, Theo Parrish, Marcellus Pittman) dans un moment qui restera comme un symbole de l’éclosion de la scène parisienne, le Weather Festival, « Records will never fuckin’ die » ! Alors fuck les incultes et let’s go listen some good underground records together! Antoine Scalia
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Juin 2017
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