Le monde de la mode est petit et n'aime pas les turbulences, pourtant 2015 fut une année forte en sensations. Nous vous avons compilé avec l'aide de Highsnobiety les tendances qui se profilent et qui dessinerons 2016 et 2017. Le streetwear, longtemps méprisé donne aujourd'hui le tempo. Les temps ont changé et les sneakers rares se disputent pour des sommes supérieures à des biens de luxe. Kanye West est sans doute la pierre angulaire de ce tournant avec ses nombreuses collaborations avec Louis Vuitton ou Adidas. Les tendances principales peuvent se résumer en trois mots: minimalisme, grunge et customisation. minimalisme dans la couleur et dans la production (Common Project, AMI ou APC). Grunge comme le retour indéniable des années 90 à travers des labels tels que Gosha Rubchinskiy, Fear of God ou Palace. Sans oublier la customisation qui semble peu à peu prendre le dessus et deviendra sans doute une tendance générale dans quelques années.
eLe retour des Chelsea Boots :
Toutes les tendances finissent par s'estomper, il en est de même pour celle de la sneakers. Le streetwear a donc décidé de s'emparer de l'un des classique du vestiaire rock à savoir la chelsea boot, le modèle proposé par Saint Laurent faisant figure de proue. Le daim est obligatoire, la semelle est rigide ou en gomme. On les voit surtout portées avec des jeans destroy, arrachés, déchirés près du corps mais pas trop ou avec un jeans biker. Aux origines de la tendence on trouve évidemment les groupes de rocks des années 80, mais on doit le retour de la tendance aux rappeurs Asap Rocky et Kanye west. Ces derniers étant souvent aperçus avec les Bottega Veneta (adoptées lors mythique shooting accordé à GQ).
Le sportswear :
Après plusieurs tentatives de retour, le sportswear semblait avoir été déclaré mort: 2015 a prouvé le contraire avec le retour de marques que l’on pensait ne plus exister que dans les livres d’histoire. Le retour en force des années 90 explique en partie le phénomène,ainsi des marques iconiques comme Umbro, Champion ou Fila sont réapparus au devant de la scène. Cependant, personne ne peut le nier, les années 90 furent un désastre stylistique et ce retour ne sera sans doute que temporel et ces marques retournerons sous terre aussi vite qu’elles en sont sortis
Le cuir naturel :
En 2013, la petite marque Japonaise Hender Scheme lançait une série de chaussures en cuir naturel aux formes inspirées des modèles les plus iconiques de la sneakers (Jordans, Vans…). Les créations de Ryo Kashiwazaki avaient alors fait grand bruit dans la blogosphère avant de se faire remarquer par les grands noms. Car en 2015, pour ne citer qu’eux, Jordan, Nike, Adidas ou encore Vans lançaient des modèles en cuir naturel aux couleurs pâles parfaitement dans l'atmosphère du moment. Etant donné le prix de ces sneakers (plus du double du prix normal), la tendance s’estompera sans doute dans les années à venir.
Les tissus sont lavés, relavés et déstructurés :
Lorsque Kanye West dévoila sa première collection Yeezy en fevrier dernier, le monde de la mode applaudissait unanimement le nouveau venu. Rien d’étonnant quand on connaît l’influance de ce dernier :tout ce qu'il touche devient naturellement hype à des niveaux qui virent à l’obscénité. Au cœur des collections YEEZY SEASON 1 et 2, on retiendra les tissus froissés, déchirés, le tout dans les tons pales qui donnent l’impression que les vêtements ont perdus leurs formes et leurs couleurs à force de lavages. La tendance séduit puisque des marques comme COS ou Fear of God s'en sont largement inspirés dans leurs dernières collections.
Le look grunge:
En 2015, la mode est tombée amoureuse des années 90 et donc du look grunge. Indiscocialble de l’époque Kurt Cobain, les Jeans arrachés au possible font donc logiquement leur réapparition. On a vu les jeans destrucutrés combinés avec des vestes en flannel ou en cuir, un look qui n’aurait pas déplu aux membres de nirvana. A ces pièces sont superposées des t-shirts de groupes mythiques que n'ont surement jamais écoutés ceux qui les portent. Alors que le look Rock 90’s sera à tout jamais symbole d’une époque, il faut admettre que l’on ne s’attendait pas à voir les stars du rap comme Travis Scott ou Playboy Carti (le protégé de Iann Connor autoproclamé « King of Youth ») se l’approprier.
L’invasion du Pin:
A l’heure de l’ultra-personnalisation le pin est roi. C’est certainement la dernière chose que vous remarquez dans la tenue de quelqu’un mais les détails ont leur importance. Les slogans sur les t-shirt étant devenus has been, il faut être plus discret pour se faire remarquer et le pin semble être devenu l’option de choix. Les pins sont généralement peu chers, ce qui vous permet de customiser votre tenue à moindre coût. Cependant il faudra compter jusqu’à 300€ pour un pin Dior ou Saint Laurent.
Le look « kaira » ou « grime » a envahi les défilés :
“I used to wear Gucci, I put it all in the bin ‘cos that’s not me,” criait haut et fort à la manière d’un slogan Skepta dans le fabuleux « that’s not me » en 2014. Il revendique son héritage, celui de la banlieue de Londres où les Air Max 90 furent portées bien avant leur appropriation par la hype. Plus inattendu le survêtement est également devenu tendance: vous avez pu remarqué que cet uniforme autrefois banni se fait de plus en plus fréquent dans les beaux quartiers et jusqu’aux clubs les plus pointus. Stone Island est devenue le symbole de ce mouvement poussant le streetwear dans les contrés de l’ultra-luxe (compter 2000€ pour un k-way the stone Island).
Le look skater :
« Supreme is my Louis Vuitton » affirmait Virgil Abloh, mais a-t-on oublié que les marques Supreme, Palace Thrasher et autres sont avant tout dédiées au skateboard? Si ces marques connaissent et connaitrons un grand succès c’est aussi et surtout parce que leurs produits sont rares: les prix du marché primaires sont assez faibles mais la demande si forte que le marché secondaire a explosé (si un T-shirt est vendu 50€ en moyenne il peut être revendu pour 200€). Mélangées à des pièces plus casuals chics ou grunge, les nombreuses collaborations de Supreme et Palace vous scierons parfaitement.
1 Commentaire
« Le temps politique est un temps différent de celui que nous vivons dans le quotidien » écrit Vaclav Havel dans Méditations d’été, et même si cette phrase nous inspire et peut nous faire y adhérer, les gardes temps des Politiques ne sont pas si différents de ceux que nous voyons au quotidien, sauf exception. Après réflexion, les hommes politiques aussi ont le droit de s’intéresser à ce magnifique monde qu’est l’horlogerie, à des degrés différents certes car le temps qu’ils peuvent y allouer leur échappe, mais ils ne manquent pas d’afficher de temps à autres de jolies pièces. Mais par où commencer ? Il serait fort agréable, en introduction, d’opérer un bond de près de 500 ans en arrière, et de parler des attraits pour l’horlogerie des Rois de France. Déjà aux prémices de la miniaturisation de l’horlogerie, le Roi François Ier, en 1518, débourse une petite fortune pour réaliser deux montres se trouvant sur ses dagues. Trois cent ans plus tard, le Roi Louis XVI, nous dit-on passionné de toutes les curiosités possibles, mécaniques en particulier -donc de l’horlogerie- possède plusieurs pendules astronomiques et autres pendules révolutionnaires. Mais il faut ici s’arrêter un moment sur sa femme, Marie-Antoinette. Cette dernière était amoureuse de la jeune marque Breguet (créée en 1775), et avant sa mort en 1793, avait commandé par le biais d’un de ses officiers de garde une pièce spéciale qui devait contenir ce qui se faisait de mieux et de plus ingénieux à l’époque. La montre fut achevée plusieurs années après, et Abraham-Louis Breguet, par respect pour feu sa Reine, la conserva en lieu sûr. Dérobée en 1983 au musée de Jérusalem, ce n’est qu‘en 2007 que Breguet a sorti une pièce unique semblable à la pièce évaporée. Pendant ces monarchies, il existait un horloger attitré du Roi. Mais aujourd’hui, certains chefs d’Etat ont pris le relai sur ces horlogers du Roi et connaissent à merveille ce monde, ou au moins s’y intéressent un minimum. Commençons par notre chère patrie. En 1958, Fred Lip offre au Général De Gaulle une montre éponyme en or, il dira : « Fred Lip, grâce à qui je mesure les heures qui me sont comptées », et depuis ce temps, Lip rend toujours hommage au Général De Gaulle avec ce modèle emblématique. Jusque Nicolas Sarkozy étonnement, nos présidents Français ne se sont pas tant intéressés à l’horlogerie. « Si à cinquante ans on a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie » disait Jacques Séguéla lors du scandale de la Rolex du président, et oui notre ex-président aime l’horlogerie, et les modèles emblématiques des maisons horlogères en particulier. Chez Rolex, les mythiques Daytona et Oyster ; chez Breitling la légendaire Navitimer ; chez Patek Philippe, une montre grande complication ; chez Breguet la montre musicale Réveil du Tsar, et pour finir cette belle liste, une Girard-Perregaux à équation du temps (affiche la différence, positive ou négative, entre le temps solaire « vrai » naturel, et le temps solaire de nos sociétés). Bel échantillon, Nicolas. François Hollande et sa Swatch n’inspirent guère. Mais son voisin de l’Est, Vladimir Poutine, le surpasse largement. En effet, le chef d’Etat Russe possède une vaste collection et semble réellement amateur de belles réalisations horlogères. Passons les Rolex, Blancpain, Patek Philippe, la dernière acquisition de Vladimir Poutine n’est ni plus ni moins que la montre Tourbograph de Lange & Söhne à près de 450.000 euros. Mais quand il est question pour le chef d’Etat Russe de se rendre à des réunions où il doit se montrer solidaire de son peuple, il opte pour sa Blancpain Aqualung, vraisemblablement la plus « petite » pièce de sa collection. Ainsi, pas de place dans une éventuelle nouvelle « Guerre Froide horlogère » pour Barack Obama. En effet le président Américain s’est vu offrir par la manufacture Vulcain, comme tous les présidents Américains, une montre réveil (le réveil des présidents) Cricket, nominative. Cependant, il préfère porter la montre qui lui a été offerte par ses gardes du corps pour ses quarante ans, une montre chronographe Jorg Gray noire. Mais dans l’histoire des présidents Américains, d’autres grandes manufactures se sont taillées autrefois une part de choix. En 1953 déjà, une Cricket de Vulcain avait été offerte, et portée par Harry Truman, ce qui lui vaudra son nom de “president’s watch“. Son successeur, Dwight David Eisenhower a porté un moment la Vulcain, mais s’est vite tournée vers une Rolex Datejust en or 18k, qu’il portera partout, en particulier sur cette célèbre couverture du magazine Life. Peu de temps avant sa mort, il offre la montre à un homme qu’il portait haut dans son estime, son majordome John Moaney. Celui-ci la revendra quelques années plus tard à un grand collectionneur, qui plusieurs années après vendra toute sa collection dont la fameuse Rolex, pour qu’enfin celle-ci atterrisse en vente aux enchères en 2014, avant d’en être retirée suite aux plaintes de son prix de départ qui se voulait trop élevé pour une montre dont certaines pièces n’étaient pas d’origine. John Kennedy, son successeur, adorait porter sa president’s watch, jusqu’au jour où la belle Marilyn lui fit cadeau d’une Rolex Day-Date gravée : “Jack, with love as always from Marilyn“. La Rolex “president“ existe alors bel et bien, et fait donc référence au modèle Day-Date si souvent apprécié par les présidents Américains. La publicité de 1966 avec le fameux téléphone rouge fait référence à la montre du président Lyndon Johnson. Ainsi naitra le très fameux modèle de bracelet « Président ». Echappons-nous un instant de nos contrées occidentales pour nous intéresser à d’autres zones géographiques du globe où des chefs d’Etat, dans le présent ou le passé, ont eu un goût appuyé pour l’horlogerie. Mao Zedong a possédé deux Rolex Datejust en or massif, mais leur particularité, en accord total avec l’esprit du régime : avoir une date avec des caractères chinois, chose plutôt rare à l’époque. Il sera plutôt rare dans le futur de trouver Xi Jinping, instigateur de nouvelles politiques anti-corruption, avec d’aussi précieuses montres arborées au poignet. Dix ans après la proclamation par Mao de la république populaire de Chine, à Cuba, le 1er janvier 1959 pour être précis, Fidel Castro renverse Batista. Avec au poignet sa Rolex Submariner. Quel paradoxe que d’observer Fidel dans le rôle d’amoureux de Rolex : une réaction aux Rolex des présidents Américains, peut-être ? Il possède plusieurs Rolex Gmt-Master, une Rolex Submariner et une Rolex Day-Date qu’il porte souvent ensemble sur le même poignet, et une Rolex Datejust : quelle forme pure de communisme ! Son camarade Ernesto Guevara qui rejoindra son projet révolutionnaire ne déteste pas non plus la marque à la couronne : il ne quitte jamais sa Rolex Gmt-Master « Espresso », de la couleur de sa lunette d’un noir profond. Pour finir sur une anecdote amusante, qu’est ce qui pourrait rapprocher Jean-Paul II et le Dalaï Lama, au delà du simple fait que tous deux étaient des hommes ayant œuvré pour la paix dans le monde, et deux « chefs d’Etat » pour ainsi dire ? Leur Rolex Datejust or et acier peut-être… Nicolas Amsellem Quand on songe au joyau de la couronne Britannique, on pense immédiatement aux (anciennes) Indes Britanniques, cœur de la construction impériale dès la seconde moitié du XIXe siècle, sous l’égide de la Reine Victoria. Mais il faut aussi songer à un tout autre Joyau, pensé et conçu en ce même lieu : la Jaeger LeCoultre Reverso. Retour en 1930 en Inde Britannique. Le bruit sourd des sabots résonne sur le gazon d’un terrain de polo, arrachant du sol des lambeaux de terre, quand soudain un son de verre cassé se fait entendre : la balle ou le maillet auraient-ils, par mégarde, détruit le verre d’une montre ? C’est ainsi que l’on pourrait imaginer la naissance de la Reverso. En effet, en 1930, l’Inde reçoit la visite de César de Trey, homme d’affaire suisse réputé dans le monde horloger de l’époque, et très proche ami de Jacques-David LeCoultre. Lors d’un match de polo imaginé quelques lignes plus haut, un joueur de polo, au fait de la visite de Trey, s’en va à sa rencontre et lui présente, non sans tristesse, le verre brisé de sa montre. Connaissant l’homme comme une pointure dans l’horlogerie, il le met alors au défi de créer une montre qui pourrait résister, par quelque moyen que ce soit, à un match de polo. Ce défi n’échappe pas à César de Trey qui s’empresse, une fois de retour en Suisse, de se rendre chez son bon ami Jacques-David LeCoultre, en lequel il repose sa pleine confiance, afin de lui présenter un projet horloger : la LeCoultre Reverso est née. Et si on précise « LeCoultre », c’est pour signifier que la maison ne porte pas encore le nom de Jaeger-LeCoultre, seulement visible après 1937, date effective de la fusion des deux maisons, afin d’officialiser leur collaboration de longue date. Mais alors, en quoi consiste la Reverso ? Pour répondre au problème des joueurs de polo, la montre, rectangulaire, peut voir coulisser son boitier à 180 degrés afin de protéger le verre et laisser apparaître le dos de la montre en métal, résistant aux chocs de ce sport, si couteux en verres de montres. D’aspect, la Reverso synthétise à merveille le style Art Déco, en jouant avec les formes fondamentales et universelles, la simplicité et la facilité de lecture de l’heure. Du côté mouvement, la Reverso est équipé d’un calibre mécanique LeCoultre 410 à remontage manuel très simple fondé sur la collaboration des maisons Jaeger et LeCoultre. J’aimerais ajouter que ce cadran qui coulisse et se protège est une invention assez poétique : en effet quel plaisir aujourd’hui pour l’homme ou la femme débordé que de s’extraire quelques instants du monde, sans notion de temps. La Reverso, c’est aussi une merveilleuse histoire d’évolution. En effet, les modèles de Reverso se sont succédés et présentent chacun des particularités, tout en conservant l’ADN du modèle de 1931. C’est la tout le charme et le talent de cette pièce exceptionnelle, qui semble éternelle. Dans les années 1930 déjà, les clients Jaeger LeCoultre pouvaient choisir une couleur pour le cadran de leur Reverso, parmi plus de 10 couleurs. De la même manière, ils peuvent graver ou faire peindre le dos de leur Reverso, de toutes les manières possibles, de la plus simple gravure d’initiales au plus beau portrait. On pense par exemple à cette très mystérieuse Reverso avec le dos emmaillé peint d’un portrait d’une Reine Indienne, une Maharani, dont on ne connaît pas l’identité. Une première vraie nouveauté apparait en 1984, année durant laquelle est introduit le nouveau boitier de la Reverso, plus complexe certes mais qui apporte plus de confort à l’utilisateur, une étanchéité sûre, et affine le basculement de la montre. Mais la révolution commence réellement en 1991, pour le soixantième anniversaire de cette pièce : la Reverso commence à accueillir des complications. Il est nécessaire de s’arrêter un moment sur ce nouveau virage pris par la Reverso. Cette montre anniversaire présente un plus grand boitier dans un or rose qui l’habile à merveille, mais elle présente aussi de nouvelles complications pour une Reverso. En premier l’indication de la réserve de marche et la date affichée à l’aide d’une aiguille, ensemble sur le même cadran. Chronologiquement, dès 1993, cette Reverso se voit embellie d’un tourbillon, mécanisme d’une précision redoutable, en 1994 d’une répétition minute, en 1996 un chronographe rétrograde, en 1998 d’un second fuseau horaire sur le dos de la montre, et en 2000 un quantième perpétuel pour accueillir le nouveau millénaire. Certes, la Reverso se complique pour le plaisir de nos yeux et pour repousser toujours les limites de l’art horloger, mais le joueur de polo, lui, pleure à chaudes larmes. Pourquoi ? Sa Reverso possède à présent deux cadrans indiquant des choses différentes mais deux cadrans tout de même. Fragiles cadrans. Mais le temps du polo semble déjà loin, et loin de l’or rose, la Reverso se pavane même de platine et arbore un mouvement squelette des plus réussis, tout cela en 2001 avec la Reverso platinium number one, ensuite plus de squelette mais un tourbillon dans un boitier platine, et enfin en 2004, cumul des complications : un tourbillon dans un mouvement squelette ! Mais déjà le 70ème anniversaire est passé et la taille du boitier s’est agrandie et un double barillet permet une réserve de marche de 8 jours, impérative pour laisser s’exprimer les complications le plus longtemps possible. Nous parlions d’évolution il y a quelques instants. La dernière pierre de l’Everest est franchie en 2006 avec une Reverso à triptyque : le temps civil d’un côté, le temps sidéral de l’autre et sur le fond le temps perpétuel, la poésie des étoiles ne s’arrêtent décidemment jamais. Et le joueur de polo ne s’arrête pas de pleurer. Et si l’Everest avait pu compter en son sommet quelques mètres supplémentaires, ils auraient été franchis en 2008 avec la Reverso gyrotourbillon, tourbillon qui n’évolue pas dans une cage mais deux, donnant lui offrant ainsi une double rotation, tridimensionnelle en quelque sorte. Enfin, et en conclusion, pour les 80 ans de la marque, le sourire est rendu au joueur de polo avec la Reverso Tribute to 1931, qui présente un style très simple et très épuré, rappelant non sans nostalgie tout le chemin parcouru par cette montre, toujours aussi appréciée des collectionneurs, et aussi convoitée par ceux qui ne la possèdent pas…encore. Nicolas Amsellem |
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Juin 2017
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